Tout public et jeune public à partir de 10 ans / 18h / Petit Plateau
Un solo d’Yves Mwamba
Le danseur et chorégraphe Yves Mwamba conte et danse son histoire, une histoire étroitement mêlée à celle de la danse hip-hop en Afrique et à celle de son pays, la République Démocratique du Congo. Pourquoi danse-t-on ? En Afrique, on ne se pose pas la question. Lorsqu’un nouveau clip sort à la télé, tout le monde apprend les pas. La rumba congolaise, dont toutes les chansons sont dédiées à des hommes politiques depuis l’époque du dictateur Mobutu, fait danser tout le continent africain.
Yves Mwamba a 12 ans lorsqu’au lendemain des guerres à Kisangani en 2000, il se met à la danse hip-hop avec ses amis pour se reconstruire une identité, s’inspirant des stars du hip-hop afro-américaines. Il crée le premier groupe de danse hip-hop à Kisangani, puis une association qui organise des battles dans toute la ville. À travers la danse, le chant, la musique et la voix, il nous conte l’histoire de toute une génération de jeunes danseurs de rue, les Mudjansa. Il danse sa danse hip-hop à lui, apprise sans cours ni conservatoires, et nous raconte l’évolution des danses urbaines au Congo, qui puisent leurs origines aussi bien dans les danses ancestrales que dans les danses de gangs.
Avec humour et légèreté, Yves Mwamba nous fait danser, chanter, et nous transporte dans un univers onirique peuplé d’ancêtres et de démons. Des États-Unis à Kisangani à Paris, il nous invite à le suivre sur les traces du hip-hop avec « Hip-Hop Nakupenda » : « hip-hop, je t’aime », en Swahili.
Texte, mise en scène et chorégraphie : Anne Nguyen
ll animera également un atelier de danse afro 40 degrés aux côtés du musicien Pytshens Kambilo du 20 au 23 avril.
Tout public / 20h / Salle Seita
‘Asmanti [Midi-Minuit], c’est les corps qui racontent le temps passé ensemble sur l’asphalte. Le temps qui passe, le temps qui se suspend, le temps qui s’accélère, les copains, le terrain, les rires, l’ennui, l’action, la tension, l’envie de partir, de l’envie de rester, le groupe qui soutient, le groupe qui retient. Le quartier, 7 /7, Midi-Minuit.
Avec ‘ASMANTI, la compagnie Hylel invite le public a une immersion auprès d’une bande de jeunes, dans le quartier, sur le terrain. Sans compromis, la chorégraphe emprunte les références esthétiques de la street culture, celles du rap et du cinéma, comme point de départ d’une écriture chorégraphique dépassant les codes du hip hop. Marina Gomes, a imaginé cette pièce comme un grand plan séquence, de midi à minuit, métaphore d’une temporalité où la lumière décline au fur et à mesure que la tension monte.
Direction artistique et chorégraphie : Marina Gomes
Tout public / Salle Seita
Compositeur et producteur, Mofak vient d’abord de l’industrie de la danse où il a maîtrisé le Poppin’. Il a une réelle fascination pour la culture P-Funk des années 80 et ses nouvelles formes comme le G-Funk. Lors de ses nombreux voyages à Los Angeles, Mofak a développé des affinités avec la scène hiphop locale. Aujourd’hui, ses compositions sont créditées par des artistes tels que Xzibit, Kokane, Lil’Eazy E, Soopafly, Tray Dee, Goldie Loc et Big Sono. Mofak a également acquis des expériences « en direct » en animant des battles de danse à travers le monde.
Tout public / Salle Seita
Jarod Wolf fait partie des groupes Redsquale, F2D, Alfa Gang et le collectif Marseille Connexion. Il développe la discipline Hip Hop à Marseille en donnant des cours et des stages à la nouvelle génération. Activiste sur la région marseillaise, il est aussi l’organisateur du battle Excedance.